10 astuces simples et efficaces pour un monde post-confinement plus durable !
C’est la crainte de tout écolo averti.e. Le regain de pollution post-confinement est d’ores et déjà la bête noire des associations environnementales, des politiques et de tous les citoyens engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique.
La peur de l’autre et des foules annonce une forte recrudescence de l’usage de la voiture, tandis que la relance économique à tout (ou plutôt à n’importe quel) prix, n’augure rien de bon pour les mesures écologiques, déjà fortement contestées par les adorateurs du profit.
Et puis, on a peur, on a peur que toutes ces belles convictions, ces élans de générosité et de solidarité, perçus durant la période de confinement, ne soient très vite oubliés. Dès lors que les allées des centres commerciaux rouvriront, que les multinationales reproduiront, et que la vie reprendra un cours (quasi) normal, n’allons-nous pas reprendre nos vieilles habitudes ? Continuer de consommer à outrance des produits de faible qualité, fabriqués sur de la pauvreté ? Avoir à nouveau ces vieux réflexes de prendre la voiture pour un oui ou pour un non et craquer pour T-shirt à 2,50€ ?
Alors pour nous éviter le piège de la facilité, et si l’on dressait dès maintenant la liste des bonnes actions que nous pouvons adopter, pour faire partie de la solution plutôt que de la pollution. Après tout, le post-confinement, est le moment parfait pour montrer aux industriels que l’on ne veut plus de leur monde d’avant. Alors profitons-en pour soutenir toutes ces émergences solidaires mises en avant durant le confinement et dessinons ensemble le monde de demain grâce à ces 15 astuces simples et efficaces pour un monde post-confinement plus durable !
La French’team.
1. Entre collègues, privilégions le covoiturage
Nombre d’entre nous sont obligés de prendre la voiture tous les jours, pour se rendre au travail. Dans un contexte de déconfinement, cette part d’automobilistes risque cependant de décupler, en raison de la méfiance des usagers envers les transports en commun. Alors si l’on choisit, ou si l’on doit reprendre le volant, pensons co-voiturage !
On s’organise avec les collègues habitants près de chez nous, pour se relayer et emmener tout le monde au bureau. Le tout avec masques et au moins une fenêtre ouverte pour laisser l’habitacle aéré et éviter tout potentiel risque.
2. Troquer notre voiture pour nos pieds ou notre vélo, lors des courts trajets
60% des trajets effectués en France, font moins de 5 km. Pour si peu, il s’avère peu écolo’ de prendre la voiture, puisque les courtes distances sont les plus polluantes.
Alors, si on profitait de ces trajets pour se remettre un peu en forme et faire du bien à la planète ? Hop, on enfourche son bon vieux vélo et on travaille ses cuisses et ses mollets ! Et si l’on aime pas pédaler, il y a toujours la marche à pieds, pour les plus courts trajets.
Et, bien sûr, pour d’aussi courtes distances, on évite le vélo tout électrique, dont les composants de la batterie sont bien loin d’être écologiques.
3. On mange local et de saison !
Si ce n’est déjà une habitude, c’est le moment de s’y mettre ! Non seulement les agriculteurs et éleveurs de nos régions ont besoin de soutien, en cette période de crise, mais il est d’autant plus bénéfique pour notre santé et notre budget de consommer local et de saison.
Alors on renoue avec le marché, on (re)découvre les producteurs locaux et, tant qu’à faire, on peut aussi s’essayer à une baisse de notre consommation de viande (après tout, c’est le No Meat May !) et au vrac !
S’il est compliqué, pour x ou y raison d’aller au marché, on achète que des produits d’origine France au supermarché. Nos choix de consommation influencent plus qu’on ne le croit les commandes passées par ces grands groupes.
4. On passe au zéro-déchet
Beaucoup d’entre nous on profité du confinement pour se confectionner des kits zéro-déchet pour la maison. Et si on étendait cette bonne résolution à toute notre vie post-confinement ?
On peut par exemple délaisser le supermarché conventionnel pour tester le marchand de vrac de notre ville. On peut retourner au bureau avec un kit spécial zéro-déchet avec notamment mug et bento, qui nous éviteront de toucher mille fois les boutons de la machine à café ou d’aller à la cantine bondée de l’entreprise.
À la maison, on privilégie les cosmétiques et produits ménagers solides, ou rechargeables, qui ont l’avantage de dire bye-bye au plastique pour privilégier les emballages carton ou en verre. Autre avantage de ces derniers dans le contexte actuel : le virus résiste beaucoup moins sur des emballages carton et verre que sur le plastique, où il peut rester infectieux jusqu’à 3 jours !
5. On dit bye-bye à la publicité
Entre les programmes en VOD qui permettent de zapper les pages de pub et les étiquettes “stop pub” qui nous permettent de signifier que l’on ne souhaite pas être démarché, sur nos boites aux lettres, on peut déjà limiter l’intrusion de publicité dans nos vies.
Reste encore à faire le ménage dans notre boite mails où les Newsletter restent encore un grand canal de conversion pour toutes les marques. Il faut dire qu’avec les nouveauté et leurs petits contenus bien rodés, ils savent nous faire acheter (notamment ce dont on n’a pas besoin).
Et puis l’envoie d’un simple mail génère environ 4 g de CO2, avec une pièce jointe volumineuse, il produit jusqu'à 50 g de CO2, selon l’association Carbon Literacy Project. Alors franchement, pour simplement mettre en avant des produits, peut-être pourrions-nous passer de cette pollution ?
6. On booste le tourisme local !
Cet été, il va être difficile de partir à l’international pour profiter des grandes vacances. Et non, cela n’a rien de démoralisant lorsque l’on sait les merveilles dont regorge la France.
Double bénéfices, cette "contrainte" nous permet aussi d’éliminer des trajets en avion extrêmement polluants. Alors si, à l’avenir, on éliminait les trajets aériens superficiels ? Si l’on boostait plutôt nos richesses locales et nationales et que l’on se contentait d’un seul vol à l’étranger par an ?
Oui, cela veut dire tchao aux week-end à Rome, à Copenhague ou à Barcelone, mais cela permet aussi de prévoir des séjours plus longs sur place et d’avoir le temps de découvrir chaque pays.
7. On recycle et on répare
Beaucoup de choses que l’on pense avoir besoin d’acheter peuvent, en réalité, être bricolées maison.
Un peu de créativité et on peut vite détourner des objets dont on ne sait que faire, en objet utile. Un vieux panier en osier qui traine ? Hop, voilà un superbe couffin pour le chat ou le chien. Un pot à plante vide ? Bim, voilà de quoi faire un vide-poche, un pot à stylos ou un rangement pour notre maquillage !
Et lorsqu’un objet se casse, on essaie toujours de voir s’il est possible de le réparer. Rien que pour la vaisselle, la version réparée peut-être bien plus jolie que la version originale avec l’art du kintsugi !
8. on donne, on troc, on prête ou l’on emprunte
On oublie la poubelle lorsqu’on fait le tri et qu’on souhaite se débarrasser de ce que l’on possède. On pense plutôt don, troc ou échange avec les copines, la famille, les voisins ! Ce qui ne nous plait plus, où dont nous n’avons pas ou plus l’utilité peut servir à quelqu’un d’autre.
De même lorsque l’on a besoin de quelque chose ponctuellement ayons plutôt le réflexe emprunt plutôt qu’achat. Que ce soit pour une paire d’escarpins, une robe de soirée ou une perceuse pour bricoler, il y aura toujours une copine ou un copain prêt à nous dépanner !
9. On privilégie les petits commerces et les indépendants
Favoriser les commerces de proximité et les indépendants permet non seulement de faire vivre nos concitoyens, mais également de soutenir des entreprises à échelle humaine. Les petits commerces sont généralement liés aux producteurs environnants (dans le cas de l’alimentaire) et beaucoup de petites boutiques favorisent des marques aux circuits courts, et sont les vitrines de la production et création locale.
Alors si on profitait du post-confinement pour se ruer dans les échoppes de nos rues, redécouvrir notre patrimoine local, plutôt que dans les rayons de la Fnac ou sur les pages d’Asos ou d’Amazon, remplis de produits uniformisés et sans âme ?
10. On achète made in France
Tout comme l’on mange local et de saison, pour tout ce qui est habillement, high tech, produits de tous les jours ou encore beauté, pas de raison de consommer des produits low cost ou venus de l’autre bout du monde. Pour toutes ces catégories, il existe bien des produits fabriqués France.
Certaines marques prônent même le made in France au point de relocaliser des usines dans notre pays (mode) ou de n’utiliser des matières premières exclusivement françaises (mode & beauté).
Si cela est compliqué en terme de budget, il est toujours possible d’acheter de la seconde main via des sites ou des boutiques françaises, plutôt Vinted. Tandis qu’à produits équivalents, dans nos supermarchés, il est toujours possible de privilégier du fabriqué France. Alors pourquoi s’en passer et faire parcourir des kilomètres à nos produits ?
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